Inspection Oued Fodda (Chlef)

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figures de rhétorique



  

Les figures de rhétorique


 

1ère instruction : A partir des illustrations proposées, identifiez et caractérisez les différentes figures de rhétorique attestées dans le corpus.

 

 

2ème instruction : Inventoriez, puis classez les différentes figures dans des rubriques ou sous des étiquettes fondées sur des rapprochements de sens. L’étiquette prendra la forme d’un terme générique regroupant diverses figures de rhétorique.

 

 

Corpus :

  • La terre est bleue comme une orange (comparaison).
  • La nature est grande dans les petites choses (antithèse).
  • Il souffle un vent à décorner les bœufs (hyperbole).
  • A cette vue, il frémit, se mit à claquer des dents, tomba raide (gradation).
  • Le président a été informé directement par le Kremlin (métonymie).
  • Les guerriers croisèrent le fer deux jours durant (synecdoque)
  • On attendait hier une réaction de la Maison Blanche après la décision du Vatican ; l’Elysée pour sa part n’a fait aucune déclaration (métonymie)
  • Cette obscure clarté qui tombe des étoiles (oxymore)
  • Va cours , vole et nous venge (gradation).
  • Ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont (euphémisme).
  • C’est du propre ! //pour dire que c’est le comble de la saleté// (antiphrase).
  • Ce n’est pas mal ! //pour dire, c’est très bien// (litote)
  • C’est connu, les guerres engendrent d’immenses bienfaits (paradoxe).
  • Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter

Le plat pays qui est le mien (personnification).

  • Le glaive de la justice n’a pas de fourreau (allégorie)
  • Rappelez-vous bien mes enfants qu’il n’existe rien de constant si ce n’est le changement (antithèse).
  •  

 

 

 

Assimilation

 

Substitution

Opposition

Amplification

Atténuation

La comparaison

La métaphore

La personnification

L’allégorie

Catachrèse

L’hypallage

Paronomase

Allitération

zeugme

 

La métonymie

La synecdoque

Antonomase

métalepse

L’antithèse

L’antiphrase

Le paradoxe

L’oxymore

Prétérition

Chiasme

antanaclase

La gradation

L’hyperbole

La litote

L’euphémisme

 

 

Les figures de rhétorique // Application.

 

Consigne : Identifier les figures de rhétorique développées dans les extraits ci-dessous.

 

1.      L’homme qui n’a rien à se glorifier sauf de ses illustres ancêtres est semblable à la pomme de terre : la seule qualité qu’il possède se trouve sous terre. T. Overbury.

 

2.      L’avenir, fantôme aux mains vides

Qui promet et qui n’a rien.         V. Hugo.

 

3.      Le nationalisme est une maladie infantile, c’est la rougeole de l’humanité.    A. Einstein.

 

4.      La potence, c’est pas mauvais  pour ceux qui sont mauvais.       W. Shakespeare.

 

 

5.      la vérité est la chose la plus précieuse que nous ayons. Economisons-là.      M.Twain.

 

6.      Les fenêtres murmurent

Quand tombent en chevelure

Les pluies de la froidure

Qui mouillent les adieux.

 

Les fenêtres se taisent

Quand l’hiver les apaise

Que la neige épaisse

Vient leur fermer les yeux          J. Brel.

 

7.      Bai brun, sa crinière glissait sur son  encolure comme la pluie ruisselant sur un rocher lisse et dur

Ses flancs étaient minces, et sa course l’échauffait tant que son souffle haletant sifflait comme la marmite lorsqu’elle bouillonne.    Imrou Oul Quaîs.

 

8.   Il y a des honnêtes gens, et leur cas n’est pas très clair.     G. Truc.

9.   Pour le meilleur, nous sommes prêts au pire (Pub. Meubles Hifi).

10. Ca fait du bien là où ça fait mal (pub pharmaceutique).

 

11.                              Au peuple

      Partout pleurs, sanglots, cris funèbres.

      Pourquoi dors-tu dans les ténèbres ?

      (…) la pâle liberté gît sanglante à ta porte.

      (…) pourquoi t’es-tu laissé lier de bandelettes ?

                     Lazare ! Lazare ! Lazare!

                                Lève-toi.                       V. Hugo, Les Châtiments.

 

12. O Seigneur, s’il y a un seigneur ; sauvez mon âme, si j’ai une âme.          A. de musset.

13. Fais-moi voir la chose, ou du moins prouve-la moi si bien que la preuve ne porte ni charnière ni tenon auquel puisse s’accrocher un doute.                W. Shakespeare, Othelo.

 

14. (...) C’était un ouragan

D’abord le vent, un vent méchant

Trop chaud, trop lourd, trop fort,

Un vent hideux comme la mort.

Et puis la pluie qui vient, qui va,

Qui cogne, qui mord, qui bat,

Une vraie pluie de golgotha.                   J. Brel, Les trois histoires de Jean de Bruges.

 

 

 

15. On dirait que l’homme peut presque tout supporter. Il peut même supporter ce qu’il n’a jamais fait. Il peut même supporter l’idée qu’on ne peut pas en supporter davantage.    

                                                                                                                 W. Faulkner.

Très mâle, très bien !   (Pub vestimentaire : Yves St Laurent).

 

16. La nuit durait et le jour était long à préparer son entrée

      Les étoiles se plaignaient de cette attente prolongée.

      Enfin le vent du matin chassa le sombre voile

      (…) A l’est, rougissante et tout intimidée,

      L’aurore montra ses joues humides de rosée.

      Dans l’espace céleste, la nuit se mit à fuir d’étoile en étoile

      Et comme les feuilles d’un arbre celles-ci tombèrent une à une.      Ibn Charef.

 

17.                Maisons en décembre.

La ville au loin se tient dans le froid assoupie,

Sans bouger, comme un nid posé sur l’horizon…

L’église est, sur le haut de la ville accroupie

Comme une poule grise et couve les maisons

Qui, sur la pente, en capuchons de tuile brune,

Pour s’échauffer, se serrent l’une contre l’une ;

Et tandis que la neige ensemble les confond,

Sous les toits de plus en plus lourds, ratatinées,

Comme des vieux, elles fument leurs cheminées,

Quelles pipes !… vois-tu la tête qu’elles ont ?

L’une, depuis cent ans est noire et culottée,

L’autre étrenne sa coiffe en tôle tuyautée,

D’autres ont des bérets attachés sur le cou

Pour empêcher le vent, ce mauvais caractère

Qui sans souci d’autrui, s’élance on ne sait où !

Quand il file en courant, de les jeter par terre ;

L’une a son bonnet rond, l’autre son chapeau pointu,

Une crête de coq, un casque… les vois-tu,

Noires sur les toits blancs au milieu de la neige ?

Et les maisons dessous dont chacune protège,

Pleine de chaleur douce et tranquille dedans,

Entre ses pans obscurs, des chambres de lumière,

Les vois-tu qui, sous les cils prudents

De leurs volets fermés ainsi qu’une paupière,

Clignent des yeux pour voir passer par tous les temps

La rue en bas, la rue aux quatre vents ouverte,

Qui se hâte, qui court, pauvre jamais-couverte,

Pauvre toujours-dehors qui n’arrive jamais,

Jamais à son logis pour y rentrer en paix.

                                    Marie Noël, les Chansons et les heures.



20/11/2008
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