Inspection Oued Fodda (Chlef)

Qualité des instruments d’évaluation :

Fidélité : les mesures répétées d’un objet, d’une production, réalisées dans les mêmes conditions avec un même instrument doivent être fidèles, c’est-à-dire fournir le même résultat. Pour évaluer la constance d’un test, il faudrait pouvoir l’administrer plusieurs fois consécutives et dans des conditions identiques à un groupe de sujets.

Fiabilité : mot parfois utilisé improprement pour désigner la fidélité, alors qu’il désigne plutôt la

confiance que l’on a dans un instrument.

Validité : qualité d’une épreuve qui fait qu’elle mesure effectivement ce qu’elle est censée mesurer.

Objectivité : qualité d’un test qui fait que les résultats obtenus par un sujet seront constants quel que soit l’examinateur (celui-ci pouvant éventuellement être remplacé par une machine). C’est l’un des facteurs de la fidélité.

Sensibilité : pouvoir classant d’un test. Indice exprimant la plus petite différence Qu’un test peut mesurer dans une variable.

Puissance discriminative : différencier avec le plus de précision possible les sujets capables de réussir certaines tâches. La capacité d’un test… puissance discriminative.

Economie : qualité d’un test qui fait qu’il peut être considéré comme peu coûteux surtout en temps et en énergie. On peut distinguer l’économie de construction, de passation, de correction d’un test.

Représentativité : qualité d’échantillon que constitue le contenu d’un test qui fait qu’il est représentatif du contenu de l’apprentissage qu’il est censé mesurer.

Les effets parasites de l’évaluation .

Effet de stéréotypie : le professeur maintient un jugement immuable sur la performance d’un élève quelles que soient ses variations effectives.

Effet de halo : le professeur, influence par des caractéristiques de présentation de l’élève (qualité de l’orthographe, de l’écriture… même si on a averti les correcteur d’exclure ces paramètres de l’évaluation), sous-estime ou surestime la note.

Effet de contamination : cet effet est de nature plus mécanique. Les notes portées successivement pour différents aspects d’un même travail s’influences mutuellement.

Effet de tendance centrale : par crainte de surévaluer ou de sous-évaluer un élève, le professeur groupe ses appréciations vers le centre de l’échelle.

Effet de trop grande indulgence VS sévérité : certains juges sont systématiquement trop indulgents ou trop sévères dans toutes leurs évaluations.

Effet de l’ordre de correction : devant un nouveau travail ou une nouvelle copie, le correcteur se laisse influencer par la qualité du précédent travail. Par exemple, un travail moyen paraîtrait bon s’il suivait un travail médiocre.

Effet de relativisation : plutôt que de juger intrinsèquement d’un travail, d’une copie, des professeurs jugent ce dernier en fonction de l’ensemble des travaux, des copies dans lesquels il est inséré.