chaabi : lahmam li...
Lahmam li Rabbitou |
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Istikhbâr : Si je me
plaignais au ciel, il pleuvrait à verse après une longue sécheresse, puis
s'écarterait de moi. Si je me
plaignais aux astres de mes malheurs infinis, ils se pencheraient sur mon
sort, ma lassitude et mes souffrances. Si je me plaignais aux étoiles, elles
s'inclineraient sur-le-champ puis s'immobiliseraient, attentives à mes
paroles. Mon ami coule des
jours heureux et, moi, un feu ardent me consume refrain : Le ramier que
j'ai élevé s'en est allé; je n'entendrai plus son roucoulement en ma demeure.
A présent, il me
fuit, ne me reconnaissant aucun mérite après avoir été mon ami, déployant ses
ailes sur ma demeure. Toute personne
en sa vie est brûlée mille fois : je le dis fort
de mon expérience. refrain Je ne peux
désormais faire confiance à personne en ce monde, après que le ramier que j'
ai élevé m'a quitté. Les jours de
l'un s'écoulent heureux, l'autre pleure et se lamente, égaré, et d'autres
encore plient, dans l'angoisse, sous le poids de leurs épreuves,
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